La Rayonne, Lyon - -
POLARIS en concert à LYON
+ Silent Planet + Thornhill + Paledusk
La peur : le grand diviseur de l’humanité, mais aussi son plus puissant unificateur. C’est cette notion qui est au cœur de Fatalism, le troisième album de Polaris, un disque façonné par le sentiment de désespoir et de dystopie qui a envahi le monde au cours des dernières années, et la sensation écrasante que nous étions impuissants à changer de cap.
Également imprégné d’angoisse et de catharsis sous-jacente, d’un regard thématique élargi et d’un terrain sonore plus lourd, Fatalism s’appuie organiquement sur l’imagerie sombre et les paysages sonores percutants qui imprègnent The Death of Me, l’album de Polaris nominé pour un ARIA Award en 2020. Mais plutôt que de se complaire ou de stagner, Fatalism tend un miroir proverbial tout en galvanisant le mélange de metalcore mélodique, de post rock luxuriant, de fioritures électroniques et bien plus encore qui caractérise le quintette de Sydney.
“Je ne pense pas que beaucoup d’entre nous aient connu une telle période de division au cours de leur propre vie”, partage le batteur et parolier Daniel Furnari, “et à un moment donné, il m’est venu à l’esprit qu’à travers tous les conflits et les débats qui faisaient rage partout, peut-être que la seule chose qui était universellement relatable était que nous avions tous peur. Quel que soit notre camp, les résultats potentiels étaient terrifiants.
En l’espace de 11 titres, Fatalism fait preuve d’une grande capacité d’adaptation et d’arrangements explosifs, de son ouverture atmosphérique et chargée de doom, Harbinger, à l’hymne inquiétant Nightmare et aux délices de The Crossfire, tous deux composés de riffs élastiques et de la voix coruscante de Jamie Hails. Dans l’ensemble, Fatalism se tourne davantage vers l’extérieur que son prédécesseur The Death Of Me (2020), qui était au contraire un disque largement introspectif. Et bien qu’il ne s’agisse pas à proprement parler d’un album pandémique, il était impossible de ne pas être quelque peu impacté et influencé par les événements qui ont entouré sa création. Le résultat final est un album qui combine le mélange de férocité et de mélodie caractéristique de Polaris avec de nouvelles tournures sonores et un accent lyrique qui, bien que loin d’être facile à écouter, est aussi cathartique pour l’auditeur que pour le groupe.
“Pour nous, le fatalisme est la résignation à l’idée que l’on n’a aucun contrôle sur certaines choses, que certaines choses sont presque prédéterminées et inévitables”, conclut Furnari, “ce qui semble être une notion négative et presque effrayante. Mais l’une des raisons pour lesquelles j’ai été attiré par ce concept et par le titre de l’album, c’est qu’il y a aussi une certaine liberté dans cette idée. Une fois que l’on accepte qu’il y a certaines choses que l’on ne peut tout simplement pas contrôler, c’est en fait très libérateur.
“Nous voulons que les gens se sentent connectés à quelque chose d’extérieur à eux lorsqu’ils écoutent cet album. Il y a une certaine paix qui vient en acceptant qu’il y a des choses plus grandes que soi et en redirigeant cette peur”.
Fatalism est sorti le vendredi 1er septembre 2023 sur Resist Records.
Un concert présenté par la SAS Concerts, en accord avec Live Nation et La Rayonne.
☞ En vidéo :
LE LIEU :
La Rayonne
7 Rue Henri Legay,
La Rayonne
7 Rue Henri Legay,
69100 Villeurbanne
📞 CONTACT :
La SAS Concerts ∙ Infos, presse & partenariats :
tom[at]grandbonheur.org
+33 (0)4 96 17 57 26
⇾ Retrouvez tous nos concerts sur lasasconcerts.com
La SAS Concerts ∙ Infos, presse & partenariats :
tom[at]grandbonheur.org
+33 (0)4 96 17 57 26
⇾ Retrouvez tous nos concerts sur lasasconcerts.com